L'action d'Ubisoft, en France, reculait mardi matin affectée par l'abaissement de la recommandation des analystes d'Exane BNP Paribas sur l'éditeur de jeux vidéos à «neutre» contre «surperformance», ces derniers estimant que le mouvement d'envolée du cours est sans doute arrivé à son terme.

L'action d'Ubisoft, en France, reculait mardi matin affectée par l'abaissement de la recommandation des analystes d'Exane BNP Paribas sur l'éditeur de jeux vidéos à «neutre» contre «surperformance», ces derniers estimant que le mouvement d'envolée du cours est sans doute arrivé à son terme.

En matinée mardi, le titre de l'éditeur français de jeux vidéos perdait 3 % à 28,53 euros, dans un marché stable.

Dans une note à leurs clients, les analystes d'Exane BNP Paribas ont indiqué avoir relevé leur objectif de cours sur le groupe de 8,2 % à 29 euros, en raison de l'actualisation de leurs prévisions de résultats suite au relèvement des objectifs du groupe en décembre.

Mais ils ont expliqué que le cours de l'éditeur français, qui a déjà atteint leur nouvel objectif, aura du mal à faire encore mieux après avoir grimpé de 57 % sur les six derniers mois.

Certes, Exane fait état d'une «très bonne période de Noël pour les ventes de consoles et de jeux vidéo sur les plate-formes phares de l'éditeur (XBox 360 de Microsoft, Wii et DS de Nintendo).

Mais, ces bonnes nouvelles ont déjà été intégrées par les investisseurs, jugent-ils, et «les attentes pour l'exercice (suivant) 2007/2008 sont déjà élevées», le groupe ayant évoqué une croissance de 25 % de ses ventes et un doublement de sa marge d'exploitation (EBIT).

«Nous ne voyons pas de nouvelle supplémentaire susceptible d'entraîner le cours du groupe» au-dessus de ses niveaux actuels, préviennent les analystes d'Exane.

Selon eux, à moyen terme, le cours d'Ubisoft pourrait atteindre 35 euros s'il parvient à réaliser ses objectifs ambitieux.

Mais en cas de retard ou de ventes décevantes sur un de ses titres phares, comme cela s'est produit plusieurs fois par le passé, le titre pourrait dégringoler jusqu'à 20 euros, c'est-à-dire le niveau auquel il évoluait avant le relèvement des objectifs du groupe en décembre.

Ubisoft avait relevé début décembre la fourchette basse de sa prévision de croissance sur l'exercice en cours.

Le groupe s'attend désormais à une augmentation de son chiffre d'affaires comprise entre 10 % et 12 % en 2006/2007, contre une fourchette de 8 % à 12 % précédemment annoncée.