Des gains inhabituels qui ne se sont pas répétés ont causé l'évaporation de 77% des profits de Boralex (T.BLX) au deuxième trimestre.

Des gains inhabituels qui ne se sont pas répétés ont causé l'évaporation de 77% des profits de Boralex [[|ticker sym='T.BLX'|]] au deuxième trimestre.

Le producteur d'énergie se contente donc d'un profit de 1,1 M$ ou 3 cents par action, contre 4,8 M$ à la même période l'an dernier.

La direction indique que la diminution s'explique par des gains non récurrents sur la fin d'une relation de couverture sur des swaps d'intérêts et des ajustements d'impôts.

Les profits avant impôts et amortissement ont toutefois bondi de 80% à 12,6 M$.

En ce qui a trait au chiffre d'affaires, il a monté de 25% à 40,4 M$. Le secteur éolien a vu ses revenus s'envoler de 38,8% à 6,8 M$ avec une production en hausse de 22%.

«Ces excellents résultats sont le reflet du positionnement proactif de Boralex dans le marché des énergies renouvelables et la vitalité de ce marché», affirme Patrick Lemaire, PDG de Boralex.

«L'acquisition récente d'une centrale en Colombie-Britannique, l'achat d'un projet éolien d'un potentiel de 100 MW en Ontario et qui plus est, l'obtention le 5 mai dernier, en partenariat avec Gaz Métro, de deux projets éoliens d'une puissance installée de 272 MW au Québec confirment les choix stratégiques et le leadership de Boralex», ajoute M. Lemaire.

Le 30 juin, l'encaisse et les équivalents s'élevaient à 77,9 M$, soit 1,6% de moins qu'au 31 décembre dernier. La dette à long terme a grossi de 5,5% à 156,9 M$.

L'action de Boralex cédait 0,9% à 15,07 $ vendredi matin au TSX.