Le prix du baril de pétrole a débuté la semaine tambour battant lundi à New York, frôlant le seuil symbolique des 140 $, dans un marché très volatil partagé sur le niveau des disponibilités.

Le prix du baril de pétrole a débuté la semaine tambour battant lundi à New York, frôlant le seuil symbolique des 140 $, dans un marché très volatil partagé sur le niveau des disponibilités.

«La semaine a commencé par un obus», a résumé avec ironie John Kilduff, analyste à la maison de courtage MF Global.

Les prix du baril d'or noir se sont en effet enflammés lundi matin, grimpant de plus de quatre dollars en un éclair pour atteindre 139,89 $, un niveau jamais vu depuis le début de la cotation du brut en 1983 à New York. Son ancienne marque de référence --139,12 $--, avait été inscrite le 6 juin.

Les prix se sont ensuite repliés pour terminer la séance à 134,61 $, en baisse de 25 cents par rapport à leur cours de vendredi sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

À Londres, où s'échange une qualité de pétrole plus lourde donc moins chère, la séance a également été marquée par de forts mouvements erratiques: après être montés jusqu'à 139,32 $ le baril, effaçant au passage leur ancien record --138,12 $ -- établi le 06 juin, les cours se sont ensuite repliés à 134,71 $ en clôture. La hausse est toutefois de 46 cents sur la séance.

«La faiblesse relative du dollar et des perturbations sur des sites de production en Norvège ont provoqué l'envolée des prix», a expliqué Bart Melek de BMO Capital.

Le billet vert valait plus de 1,54 $ pour un euro lundi, contre environ 1,53 $ la veille.

En rechutant quelque peu, la monnaie américaine rend moins chères les matières premières, notamment pour les investisseurs étrangers, qui cherchent à se protéger de l'inflation.