Le projet, longtemps désiré, est évalué à 5,2 millions de dollars. La Résidence Christ-Roi contribue elle-même pour un montant de 2,9 millions $.

Le projet, longtemps désiré, est évalué à 5,2 millions de dollars. La Résidence Christ-Roi contribue elle-même pour un montant de 2,9 millions $.

Les autres principales aides financières viennent de la Société d'habitation du Québec (1,8 million $) et de la Ville de Shawinigan, qui investit un peu plus de 412 000 $, dont 200 000 $ provenant du fonds de développement du logement social.

Pour l'ancien monastère des Pères du Saint-Sacrement, inauguré en 1946, il s'agit du plus important investissement jamais réalisé. Rappelons que l'endroit a commencé à être converti en résidence pour personnes âgées en 1990, avant de s'affilier à la SHQ en 2000.

«Ça fait longtemps qu'on travaille pour ça!», s'emballe Pierre Boucher, président du conseil d'administration.

«Nous pourrons ainsi accueillir de nouveaux résidents. Nous aurions aimé que les travaux soient terminés le 1er juillet, mais je pense que ce sera difficile. Ça ira plus vers la fin septembre.»

La Résidence Christ-Roi accueille actuellement 60 résidents dans 56 appartements. Quarante-cinq bénéficiaires s'ajouteront grâce à ce projet, qui permettra d'augmenter la capacité d'accueil de 68 %.

Pierre Lemire, directeur général de l'établissement, précise qu'à l'origine, le projet d'agrandissement passait par l'acquisition de l'église Christ-Roi.

«Nous n'avons pas pu le concrétiser, pour des raisons environnementales», explique-t-il. «Voilà pourquoi vers la fin 2005, nous avons décidé que la deuxième phase se réaliserait sur nos terrains vacants.»

Seul hic, ce projet condamnera les espaces verts.

Par contre, M. Lemire présentera un projet au conseil municipal de Shawinigan, au printemps, qui pourrait remédier à cette situation. En éliminant la petite rue Saint-Prosper, qui relie Saint-Sacrement à Notre-Dame, de nouvelles possibilités s'offriraient pour égayer un peu le secteur.

«Les vieux entrepôts défraîchis et démodés qui ne servent à rien pourraient être démolis et laisser leur place à la nature», fait remarquer M. Lemire.

«Ce serait un plus non seulement pour nos résidents, mais aussi pour toute la population.»