La Banque Laurentienne (T.LB) affiche la meilleure performance boursière de l'industrie financière cette année.

La Banque Laurentienne [[|ticker sym='T.LB'|]] affiche la meilleure performance boursière de l'industrie financière cette année.

Depuis janvier, le rendement de son action dépasse les 30%!

«Le marché voit de plus en plus notre potentiel de croissance», remarque son président, Réjean Robitaille.

Pour se démarquer dans un monde de géants (de 10 à 60 fois plus grands qu'elle), la Laurentienne mise sur des créneaux précis où elle a un avantage comparatif.

«On a identifié trois moteurs de croissance, qui comptent pour 80% de nos revenus: les succursales (particuliers et PME), B2B Trust au Canada (services aux conseillers financiers indépendants) et le financement commercial et immobilier au Canada», explique le président.

En plus, son courtier Valeurs mobilières Banque Laurentienne fait de bonnes affaires dans le secteur obligataire, ce qui lui a permis de mettre sur pied un pupitre d'actions institutionnelles il y a 18 mois.

«Les résultats sont au-dessus de nos attentes, dit-il. On vise le segment des petites capitalisations où les autres banques sont moins présentes.»

Pourrait-elle aller vers le financement d'entreprises?

«Il y a des discussions mais ça reste à voir, répond le banquier. Ça pourrait se faire dans le créneau des capitalisations de 750 millions et moins.»

Chose certaine, la Laurentienne n'a plus l'intention d'être dans tous les secteurs d'activités.

«On a déjà été dans des créneaux qui généraient beaucoup de rentabilité à court terme mais dont les niveaux de risque étaient très élevés, comme le financement des grandes entreprises (Air Canada, Téléglobe, etc.), dit M. Robitaille. Quand tu as un mauvais coup, ça mange tous tes revenus.»