L'administration du maire Claude Carignan à Saint-Eustache s'offre tout un cadeau de Noël avec son Complexe multisport, qui, en plus d'avoir des dimensions supérieures à tous les terrains de soccer de la région montréalaise, répond aux normes de la plus haute certification décernée par la FIFA.

L'administration du maire Claude Carignan à Saint-Eustache s'offre tout un cadeau de Noël avec son Complexe multisport, qui, en plus d'avoir des dimensions supérieures à tous les terrains de soccer de la région montréalaise, répond aux normes de la plus haute certification décernée par la FIFA.

«La Ville tient à améliorer la qualité de vie de ses citoyens avec une telle installation, qui servira également aux villes limitrophes et aux associations sportives», affirme Jean-Pierre Hunter, grand manitou du Complexe multisport situé rue Grignon, à trois enjambées de l'hôpital de Saint-Eustache.

Construite au coût de 10,5 M$ par un consortium formé des firmes Catalogna et Lambda, cette installation gigantesque sera rentable dans environ quatre ans, soutient M. Hunter.

«Nous allons louer nos espaces et, par exemple, la ligue de soccer de Boisbriand a déjà réservé 400 heures cet hiver et d'autres ligues privées en feront tout autant.»

D'une superficie de 80 000 pi2 et d'une hauteur de 55 pieds, le Complexe de Saint-Eustache regroupe, outre les terrains de soccer intérieur, des salles où les gens pourront pratiquer le golf, le football, la crosse, le rugby... en plus du gymnase multidisciplinaire qui sera réservé à une panoplie d'activités.

Le Complexe est d'ailleurs directement relié à l'école des Patriotes par un couloir chauffé qui va permettre aux jeunes de pratiquer leur sport préféré en plein hiver, sans même se couvrir de vêtements d'hiver.

L'édifice a été conçu selon les règles de l'art et de façon à consommer le moins d'énergie possible, grâce notamment à son mur solaire et à son système de géothermie.

La surface des terrains de soccer est faite de fibre synthétique, lestée de sable et de granule de caoutchouc, «le nec plus ultra d'un tel complexe», assure M. Hunter.