L'imprimeur québécois Transcontinental (T.TCL.A) a affiché une perte nette de 94,2 M$ à son quatrième trimestre, affecté par une dépréciation d'actifs et des frais de restructuration à son quatrième trimestre.

L'imprimeur québécois Transcontinental [[|ticker sym='T.TCL.A'|]] a affiché une perte nette de 94,2 M$ à son quatrième trimestre, affecté par une dépréciation d'actifs et des frais de restructuration à son quatrième trimestre.

Il s'agit d'un recul gigantesque face au bénéfice de 38,6 M$ récolté pour la même période l'an dernier.

Plus spécifiquement, cette forte diminution des profits a été causée par une charge de restructuration et la radiation d'un écart sur l'acquisition reliées aux activités de publipostage aux États-Unis.

L'entreprise souligne toutefois que cette charge n'a pas d'impact sur ses liquidités et «dont près des deux tiers n'aura aucun effet sur la trésorerie».

Si on enlève ces éléments exceptionnels, l'imprimeur aurait plutôt obtenu un bénéfice de 48 M$ comparativement à 39,3 M$ un an plus tôt.

Les revenus ont atteint 653 M$ à ce quatrième trimestre, en légère hausse de 6%.

Pour l'ensemble du dernier exercice, le profit s'est arrêté à 7,9 M$, en baisse de 93,5% face aux 120,6 M$ récoltés l'an passé.

En excluant ces éléments spéciaux, le bénéfice net ajusté de l'exercice s'élève à 141,6 M$, comparativement à 127,2 M$, il y a un an.

Ces résultats ont satisfait le PDG du groupe, François Olivier.

Selon lui, ceux-ci «démontrent encore une fois lacapacité» de l'entreprise de poursuivre sa «croissance dans des conditions économiques difficiles».

«Nous avons bénéficié pleinement de nos investissements des dernières années dans notre réseau d'imprimeries, dans le développement de nos marques et leur déploiement sur des plateformes numériques», a-t-il indiqué.

M. Olivier a toutefois averti que la conjoncture serait difficile pour l'année prochaine alors que le crise économique est bel et bien entamée.

L'entreprise pourra toutefois compter sur de nouveaux revenus l'année prochaine, notamment grâce à l'entrée en vigueur des contrats d'impression du quotidien San Francisco Chronicle et des magazines de Rogers Communications.

Avec Presse Canadienne