Le taux de logements inoccupés a diminué cette année au Canada, au Québec et à Montréal.

Le taux de logements inoccupés a diminué cette année au Canada, au Québec et à Montréal.

La Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) fait cette constatation, jeudi, dans son enquête annuelle sur les logements locatifs, qui porte sur les 34 principaux centres urbains au Canada.

Le taux d'inoccupation des appartements locatifs est ainsi passé de 2,6 à 2,2% entre octobre 2007 et octobre 2008 au Canada

Au Québec, ce taux d'inoccupation est passé de 2,6 à 2,2%. À Montréal, il est passé de 2,9 à 2,4%.

À Québec, où la situation était déjà difficile, le taux d'inoccupation des appartements locatifs a encore chuté, passant de 1,2 en octobre 2007 à 0,6% en octobre 2008.

La SCHL attribue cette baisse du taux d'inoccupation des logements à trois facteurs principalement: la croissance de l'emploi chez les jeunes, un niveau élevé de la migration et l'écart entre le coût de location d'un logement et le coût de l'achat d'une propriété.

Pour ce qui est du loyer moyen pour un appartement de deux chambres, il a grimpé de 647 $ à 659 $ entre octobre 2007 et 2008 à Montréal.

À Québec, il est passé de 641 $ à 653 $.

On constate toujours d'énormes disparités au pays. Les loyers mensuels pour un appartement de deux chambres est de 1148 $ à Calgary, 1124 $ à Vancouver, 1095 $ à Toronto, 1034 $ à Edmonton et 995 $ à Ottawa.

Tout à l'opposé, dans les centres urbains étudiés par la SCHL, c'est au Québec que l'on retrouve les loyers les moins chers pour cet appartement type de deux chambres, soit 505 $ à Trois-Rivières, 518 $ à Saguenay, 543 $ à Sherbrooke.