Attractions Hippiques s'est placée jeudi sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, se disant désireuse de se restructurer face à l'impasse financière dans laquelle elle estime avoir été placée par Loto-Québec et le gouvernement du Québec.

Attractions Hippiques s'est placée jeudi sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, se disant désireuse de se restructurer face à l'impasse financière dans laquelle elle estime avoir été placée par Loto-Québec et le gouvernement du Québec.

Dans un communiqué, l'entreprise indique vouloir se mettre à l'abri des recours judiciaires que pourraient entreprendre notamment l'Association du trot et amble du Québec de qui elle a reçu récemment une mise en demeure.

Le programme des courses «en direct» présenté à l'hippodrome de Montréal est interrompu, Attractions Hippiques se disant dans l'impossibilité de remplir ses obligations et de payer des bourses aux participants des courses de chevaux, comme elle s'y était engagée.

L'entreprise attribue ses difficultés à Loto-Québec. «L'absence d'un Ludoplex au nouvel hippodrome qui devait être construit sur la couronne nord de Montréal a privé Attractions Hippiques de 20 M$ de revenus annuels provenant des redevances de 22% des 1300 appareils de loterie vidéo qui devaient être gérés et opérés par Loto-Québec», affirme l'entreprise dans son communiqué.

Une autre raison est avancée: la piètre performance des appareils de loterie vidéo situés dans les Ludoplex de Trois-Rivières et Québec qui génèrent à peine 30 pour cent des revenus prévus.

Une mise en demeure transmise récemment à Loto-Québec invitait la société d'Etat à trouver une solution viable afin de corriger la situation.

La firme RSM Richter a été désignée par la cour pour superviser les opérations courantes d'Attractions Hippiques.