Le PDG de la Bourse de Montréal (T.MXX), Luc Bertrand, a répliqué à François Legault, porte-parole du Parti québécois en matière de finances, qui l'a accusé la semaine dernière d'avoir recouru à des procédés douteux pour s'enrichir.

Le PDG de la Bourse de Montréal [[|ticker sym='T.MXX'|]], Luc Bertrand, a répliqué à François Legault, porte-parole du Parti québécois en matière de finances, qui l'a accusé la semaine dernière d'avoir recouru à des procédés douteux pour s'enrichir.

Selon le patron de la Bourse, l'information présentée par le député à l'Assemblée nationale, vendredi, a été véhiculée de manière sensationnaliste.

Luc Bertrand, qui a acheté 150 000 actions de la Bourse de Montréal en août, affirme n'avoir rien à se reprocher dans ce dossier.

M. Legault le soupçonne pourtant d'avoir effectué cette transaction pour faire des gains, en prévision de la fusion entre la Bourse de Montréal et celle de Toronto [[|ticker sym='T.X'|]].

M. Bertrand affirme que le député a choisi de faire ces révélations de façon spectaculaire car, soutient-il, la Bourse de Montréal n'était pas en pourparlers avec la Bourse de Toronto au moment des faits.

Il ajoute que l'information sur l'acquisition des actions était publique.

Le PQ est allé jusqu'à demander au gouvernement Charest de bloquer le projet de fusion entre les deux bourses.

Le parti craint que le conseil d'administration de la Bourse de Montréal se soit placé dans une situation de conflit d'intérêts qui l'a empêché de défendre les intérêts du Québec dans ce projet de fusion.

La Bourse de Montréal a déjà réagi en expliquant qu'«au moment où les opérations ont été effectuées, la Bourse n'était pas en pourparlers ni en négociations avec une tierce partie au sujet d'une fusion ou d'une autre transaction».

Elle a précisé aussi qu'il ne pouvait y avoir d'opérations d'initiés, dès lors que «les opérations ont été effectuées entre initiés possédant les mêmes informations».