Les États-Unis ont conservé l'année dernière la première place pour le commerce des armes avec 42% du marché mondial, les guerres d'Irak et d'Afghanistan ayant entraîné une frénésie d'achats d'armements dans les pays voisins, indique un rapport du Congrès américain qui doit être publié aujourd'hui (lundi).

Les États-Unis ont conservé l'année dernière la première place pour le commerce des armes avec 42% du marché mondial, les guerres d'Irak et d'Afghanistan ayant entraîné une frénésie d'achats d'armements dans les pays voisins, indique un rapport du Congrès américain qui doit être publié aujourd'hui (lundi).

Mais le commerce mondial d'armements a lui-même diminué de 13% en volume, au détriment notamment de pays comme la France, précise le Service d'enquête du Congrès dans son rapport annuel sur les ventes d'armes dans le monde.

Les États-Unis ont vendu des armes pour quelque 16,9 milliards de dollars en 2006, s'attribuant 41,9% du marché mondial, selon le rapport.

Ce chiffre représente une augmentation de 3,4 milliards de dollars par rapport à l'année 2005, ajoute le texte.

La Russie, dont les ventes d'armes ont augmenté pendant la même période de 1,2 milliards de dollars, figurait au deuxième rang mondial en 2006 avec un total de 8,7 milliards de dollars, soit 21,6% du marché mondial, selon le rapport.

La Grande-Bretagne occupe la troisième place mais ses ventes d'armes n'ont augmenté que de 200 millions de dollars par rapport à 2005 et le total de ses contrats n'a pas dépassé 3,1 milliards de dollars.

Pour 2006, les ventes d'armes dans le monde ont totalisé 40,3 milliards de dollars contre 46,3 milliards en 2005, ce qui représente une baisse de près de 13%, souligne le rapport.

Les pays les plus touchés par cette baisse sont la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie dont les ventes d'armements aux pays en développement ont chuté de près de la moitié, passant de 10,9 milliards de dollars en 2005 à 5,5 milliards de dollars l'année dernière.