Au terme de sa visite au Salon Priorité Emploi, une personne sans travail motivée et dynamique ne devrait pas avoir trop de mal à se dénicher un job.

Au terme de sa visite au Salon Priorité Emploi, une personne sans travail motivée et dynamique ne devrait pas avoir trop de mal à se dénicher un job.

Depuis vendredi matin - et jusqu'à 14h cet après-midi - une cinquantaine d'employeurs de la région se sont donné rendez-vous au cégep de Granby-Haute-Yamaska dans le but de recruter de la main-d'oeuvre. Plus de 700 emplois offerts sur un plateau d'argent, rien de moins.

«Les entreprises présentes en fin de semaine cherchent de la main-d'oeuvre dans des secteurs très diversifiés comme le tourisme, la santé ou l'industrie manufacturière. Le Salon s'adresse à tous ceux qui cherchent un emploi ou bien ceux qui veulent changer de carrière, par exemple», explique la coordonnatrice, Sylvie Beauregard.

«L'an passé, plus de 500 emplois étaient offerts et cette année, le nombre est passé à 700. Après la fin du Salon, on communique avec les entreprises qui ont participé pour faire un suivi. Habituellement, elles réussissent à combler tous les postes qu'elles avaient à combler», ajoute-t-elle.

Contact direct

En visitant le Salon, les chercheurs d'emploi ont la chance d'échanger avec les employeurs et vice versa.

«Ce n'est pas toujours ce qui se produit. Généralement, une personne va remettre son CV à l'employeur et n'a pas la chance de discuter avec lui. Et souvent, un CV, c'est froid. En fin de semaine, les employeurs ont la chance de rencontrer leurs candidats potentiels et d'avoir un contact direct avec eux», indique Mme Beauregard.

Les chercheurs d'emploi rencontrés par La Voix de l'Est vendredi après-midi se sont tous dits confiants de retourner sur le marché du travail dans un avenir très rapproché.

«Je cherche une job dans le secteur de l'usinage et j'ai trouvé ici plusieurs offres que je n'avais jamais vues dans les journaux. J'ai fait plusieurs rencontres aujourd'hui (vendredi) et même si certains employeurs ne recherchaient pas exactement ce que j'avais à leur offrir, ça m'a permis de discuter avec eux. Au bout d'un moment, ils se rendaient compte qu'avec les compétences que je possède, je pourrais combler un besoin au sein de leur entreprise», explique Alain Roy, un Sherbrookois de 43 ans.

Nouvellement arrivé de la Côte d'Ivoire, Adetunji Odedele tenait absolument à venir visiter le Salon.

«J'habite à Montréal et ça ne me dérange pas de déménager dans la région pour venir travailler ici. Ma priorité est de me trouver un emploi dans le domaine de la construction. Je n'ai pas encore trouvé ce que je cherchais ici, mais je suis sur la bonne voie!», lance l'homme de 39 ans.

«Je fais un DEP en secrétariat et je suis à la recherche d'un stage et éventuellement, d'un emploi, affirme pour sa part la Cowansvilloise Mélanie Côté. Je suis confiante que mes rencontres d'aujourd'hui (hier) mènent à quelque chose de concret.»

Employeurs comblés

Par leur enthousiasme, les chercheurs d'emploi ont fait le bonheur des employeurs présents au cégep, qui ont eu la chance de rencontrer plusieurs candidats qualifiés pour leurs postes à combler.

«On est en pleine expansion et on va donc avoir besoin de main-d'oeuvre. Un événement comme celui-ci nous permet d'établir des contacts et de faire passer de courtes entrevues avec les candidats. On prend le temps de les rencontrer. C'est sûr que ce n'est pas très long, entre 30 secondes et deux minutes, mais c'est assez pour voir si ça passe ou ça casse», souligne Steve Harrison, directeur des ressources humaines chez Armoires Cuisines Action, une entreprise de Sainte-Sabine.

«Comme on offre des produits et des services très spécialisés, le Salon Priorité Emploi nous donne l'occasion d'expliquer clairement ce qu'on fait, dit pour sa part Sonia Archambault, conseillère en ressources humaines chez Albany International, basée à Cowansville. Ça nous permet aussi d'avoir un contact direct avec les gens intéressés à travailler pour nous. C'est concret, c'est dynamique. Ça change de la monotonie de regarder un CV seul dans son bureau.»

«Depuis le début de la journée, on a facilement reçu une cinquantaine de CV. On va faire le tri de tout ça et on va ensuite entamer le processus des entrevues», ajoute-t-elle.