Quand on part en affaires, il n'est pas évident de dénicher un mentor.

Quand on part en affaires, il n'est pas évident de dénicher un mentor.

C'est pourquoi la Fondation de l'entrepreneurship a décidé de provoquer le destin en mettant en place un service de mentorat où sont jumelés des gens d'affaires expérimentés et de jeunes loups de l'entrepreneuriat.

"On étudie leurs profils pour voir s'ils ont des atomes crochus, mais, au final, le mentor et le mentoré se choisissent", explique Nicole Laverrière, directrice du Service de mentorat d'affaires de la Fondation.

Contrairement au coach qui doit être rémunéré et qui cherche à améliorer des compétences précises, le mentor fait son travail de façon bénévole et accompagne le travailleur dans son cheminement professionnel.

"Les mentors ne donnent pas de recettes, ni de conseils, dit Mme Laverrière. Ils se font l'avocat du diable et font réfléchir leurs protégés qui doivent trouver eux-mêmes les réponses."

Le mentorat est une mesure efficace pour assurer le suivi et l'encadrement des jeunes entrepreneurs.

Les chiffres en témoignent: quelques 70% des entreprises mentorées ont franchi le cap des cinq années d'existence, doublant ainsi les résultats obtenus au Québec lorsque les entrepreneurs sont laissés à eux-mêmes.

Gérard Trudeau, président de l'entreprise Les Fines herbes de chez nous, est mentor depuis cinq ans.

Il connaît les difficultés liées au démarrage d'une entreprise, notamment l'isolement et le manque de confiance en soi.

"J'espère pouvoir calmer leurs craintes, dit l'homme d'affaires. C'est un cadeau inestimable de les voir grandir dans leur profession."