La société en commandite Gaz Métro (T.GZM.UN) a légèrement amélioré son sort au deuxième trimestre, en raison des livraisons à la centrale au gaz naturel de TransCanada Energy à Bécancour, de l'augmentation de ses tarifs et au temps plus froid qui a prévalu l'hiver dernier.

La société en commandite Gaz Métro [[|ticker sym='T.GZM.UN'|]] a légèrement amélioré son sort au deuxième trimestre, en raison des livraisons à la centrale au gaz naturel de TransCanada Energy à Bécancour, de l'augmentation de ses tarifs et au temps plus froid qui a prévalu l'hiver dernier.

Le bénéfice net du trimestre a été de 104,3 M$, comparativement à 102,8 M$ pour la même période l'an dernier.

En dépit de cette embellie, Gaz Métro souffre toujours de la réduction du taux de rendement de base autorisé et de la perte d'importants clients de Portland Natural Gas (PNGTS), a indiqué sa présidente, Sophie Brochu.

Le rendement autorisé de Gaz Métro est calculé en fonction du volume de gaz livré, si bien que les efforts de la compagnie pour encourager l'efficacité énergétique de sa clientèle réduisent sa rentabilité.

L'entreprise vient toutefois d'obtenir de la Régie de l'énergie des modifications à la formule de calcul de son rendement qui tiendra moins compte des volumes et davantage de sa performance. Mais les effets de cette nouvelle formule ne seront pas visibles avant le prochain exercice.

En attendant, Gaz Métro doit se battre avec le mazout et l'électricité pour accroître sa part de marché au Québec.

Dans le marché des grandes entreprises, le gaz coûte plus cher que le mazout qu'il pourrait remplacer et, dans le secteur résidentiel, il est de 12 % plus cher que la source d'énergie concurrente, l'électricité.

Aussi, la division Distribution de gaz, de loin la principale activité de Gaz Métro, a encore vu son bénéfice baisser au deuxième trimestre. Le profit a été de 94,3 M$, en baisse de 0,5 %, ou de 500 000 $, comparativement à la même période l'an dernier.

Quant aux clients perdus du réseau de PNGTS, ils commencent à être remplacés, a fait savoir hier la président de Gaz Métro lors d'une téléconférence avec les analystes financiers. Le bénéfice de la division Transport a également reculé, passant 6,4 à 5,2 M$.

L'amélioration des résultats du trimestre s'explique également par la suspension des dépenses liées au projet de terminal méthanier de Lévis, aussi connu sous le nom de Rabaska.

Gaz Métro attend le rapport du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement avant de décider du sort de son projet de 800 millions.

Un projet concurrent, celui de Petro-Canada à Cacouna, a déjà passé cette étape, mais il doit être complété par un gazoduc entre Cacouna et Lévis qui doit lui aussi être examiné par les autorités environnementales.

Au deuxième trimestre l'an dernier, Gaz Métro avait réduit la distribution versée à ses porteurs de part de 34 à 31 cents pour faire face aux défis qu'elle doit affronter.

Mercredi, l'entreprise a annoncé le versement de la même distribution de 31 cents et indiqué qu'elle ne serait pas modifié d'ici la fin de l'exercice.

Les parts de Gaz Métro se sont échangées entre 15,30 $ et 18,50 $ au cours de la dernière année. Mercredi, elles ont clôturé à 16,55 $, en baisse de 2 cents.