Les firmes de valeurs mobilières devront se tenir à carreau, car l'Autorité des marchés financiers (AMF) les aura bientôt plus facilement à l'oeil.

Les firmes de valeurs mobilières devront se tenir à carreau, car l'Autorité des marchés financiers (AMF) les aura bientôt plus facilement à l'oeil.

Pour éviter d'autres affaires Norbourg, les pouvoirs de l'AMF seront donc renforcés, grâce à un projet de loi déposé par la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, la semaine prochaine.

Québec veut faciliter les choses à l'AMF pour qu'elle puisse à l'avenir intervenir plus tôt et avec plus de muscle, dès qu'elle soupçonnera qu'une firme de valeurs mobilières a pu se rendre coupable de fraude ou de malversations.

C'est ce qu'a annoncé mardi la ministre des Finances, en conférence de presse, alors qu'elle faisait le point sur la situation des finances publiques.

L'amendement à la Loi sur les valeurs mobilières «permettra à l'Autorité des marchés financiers de travailler plus rapidement et de lui donner plus de poigne dans ses démarches, plus tôt», a expliqué la ministre, sans vouloir en dire davantage.

Mme Jérôme-Forget a dit vouloir éviter que des investisseurs ou actionnaires soient floués par des manoeuvres financières répréhensibles, comme celles qui ont traduit devant les tribunaux Vincent Lacroix, dans l'affaire Norbourg, ou le magnat de la presse Conrad Black.