Les investisseurs étrangers ne sont pas découragés par les tensions politiques qui secouent la Hongrie, et continuent à s'engager dans le pays, a indiqué dans un entretien publié vendredi le ministre de l'Economie hongrois Janos Koka.

Les investisseurs étrangers ne sont pas découragés par les tensions politiques qui secouent la Hongrie, et continuent à s'engager dans le pays, a indiqué dans un entretien publié vendredi le ministre de l'Economie hongrois Janos Koka.

"L'intérêt à investir est intact", a déclaré M. Koka au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung. "Toutes les entreprises privées peuvent travailler sans heurt chez nous", a-t-il ajouté. Les entreprises allemandes sont parmi les plus gros investisseurs étrangers dans le pays.

Depuis la semaine dernière des rassemblements parfois violents ont lieu pour réclamer la démission du Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsany, accusé d'avoir menti aux électeurs sur la situation du pays.

Mais pour M. Koka, membre du parti libéral SzDSz qui gouverne avec les socialistes, "l'aveu de M. Gyurcsany permet un nouveau commencement, avec plus d'honnêteté".

Le ministre refuse toutefois de s'engager sur une date d'adhésion du pays à la monnaie unique. "Si nous atteignons les critères de Maastricht d'ici 2009, ce que nous prévoyons en concertation avec la Commission européenne, alors l'introduction de l'euro en 2011 est possible", a-t-il déclaré. Mais "ce serait trop risqué de donner 2011 comme nouvel objectif d'introduction de l'euro".

La situation financière de la Hongrie est catastrophique, et le gouvernement entend mener un programme strict de rigueur budgétaire.

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