La décision de Norsk Hydro de mettre en vente son usine de magnésium de Bécancour et peut-être même de la fermer cet automne, faute d'acheteur, n'a pas causé de traumatisme à Asbestos, où l'usine de Métallurgie Magnola est en veilleuse depuis trois ans.

La décision de Norsk Hydro de mettre en vente son usine de magnésium de Bécancour et peut-être même de la fermer cet automne, faute d'acheteur, n'a pas causé de traumatisme à Asbestos, où l'usine de Métallurgie Magnola est en veilleuse depuis trois ans.

Le maire Jean-Philippe Bachand ne croit pas que cela vienne anéantir tout espoir de relance de Métallurgie Magnola.

«Pas dee panique"

"Il n'y a pas de panique ici. J'ai hâte de voir ce que Norsk Hydro va faire cet automne; ça me surprendrait qu'ils ferment leur usine", dit-il.

"Je vais attendre et voir s'ils veulent vraiment se défaire de cette usine-là ou encore se débarrasser du secteur du magnésium", ajoute M. Bachand.

Norsk Hydro justifie sa décision par le fait que le marché mondial du magnésium est au ralenti et que la concurrence des producteurs chinois a entraîné une chute des prix.

La compagnie blâme aussi la forte appréciation du dollar canadien et la hausse des coûts de l'énergie pour le transport.

Texte complet dans La Tribune de jeudi.