Le pétrole a battu un nouveau record, mardi, en clôturant à 96,70 $.

Le pétrole a battu un nouveau record, mardi, en clôturant à 96,70 $.

Le prix s'approche du seuil symbolique des 100 $ le baril, borne qui pourrait rapidement être atteinte en cas de baisse générale des réserves pétrolières mondiales.

Il est monté jusqu'à 97,10 $, mardi, en séance à New York, ramassant au passage plus de 2 $ en une séance.

À Londres, la progression a été encore plus vertigineuse avec un gain de près de 4 $ en 24 heures, à 93,56 $.

Les cours de l'or noir ont désormais en ligne de mire le () établi en avril 1980 à 101,70 $ après ajustement de l'inflation, un an après la Révolution islamique en Iran, selon Ben Tscocanos, analyste à la Standard and Poor's.

«C'est devenu comme une sorte de prophétie à accomplir», explique Eric Wittenauer, analyste chez A.G Edwards, ajoutant que la plupart des investisseurs ont «déjà intégré les 100 $ et veulent les toucher, quitte à reculer par la suite».

Depuis le 20 septembre, date de leur première poussée, le pétrole a engrangé plus de 12 $ des deux côtés de l'Atlantique, soit une hausse d'environ 15%.

L'équilibre précaire entre l'offre et la demande d'or noir sur le plan mondial, qui pourrait se matérialiser par le recul général des réserves de brut, sert d'appui au renchérissement des cours.

Premier consommateur mondial d'énergie, les États-Unis connaissent depuis deux semaines des baisses inattendues de leurs stocks de brut.

Les investisseurs anticipent d'ores et déjà une troisième baisse consécutive mercredi lors de la publication du rapport très attendu du ministère de l'Energie sur le niveau des stocks lors de la semaine achevée le 2 novembre.