Bombardier (T.BBD.B) veut rassurer le marché quant à ses avions Q400.

Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] veut rassurer le marché quant à ses avions Q400.

L'avionneur soutient que les dernières constatations du Bureau d'enquête sur les accidents du Danemark portant sur l'incident du train d'atterrissage principal d'un appareil Q400, viennent clairement soutenir sa position, à savoir que le Q400 est un avion sécuritaire et fiable.

L'incident en question s'était produit le 27 octobre dernier à l'aéroport de Copenhague.

Steven Ridolfi, président de Bombardier Avions régionaux, a indiqué que les sociétés aériennes et d'autres exploitants du monde entier continuent d'exprimer leur pleine confiance envers le biturbopropulseur Q400.

«Nous avons une confiance inébranlable envers l'appareil Q400 et nous sommes prêts à défendre notre produit», a affirmé M. Ridolfi.

«Nous sommes inquiets de l'effet que les commentaires négatifs auraient pu avoir sur la réputation de Bombardier et des biturbopropulseurs Q400 et nous ferons tout le nécessaire pour protéger notre marque et, par association, la réputation de nos clients des avions Q400», a-t-il ajouté.

Le Q400 a attiré l'attention au cours des derniers mois, notamment en raison de problèmes avec son système d'atterrissage.

Le dernier incident en lice, survenu le 27 octobre à Copenhague, impliquait un appareil Q400 du transporteur Scandinavian Airlines (SAS). L'avion, qui transportait 44 personnes, a atterri en catastrophe, terminant sa course sur son fuselage.

Personne n'a été blessé gravement dans l'incident, le troisième du genre impliquant un Q400 de Bombardier en moins de deux mois.

Un joint mal placé est à l'origine du blocage qui a empêché le train d'atterrissage droit de bien se déployer, selon un rapport préliminaire du Bureau d'enquête sur les accidents du Danemark.

Scandinavian Airlines a toutefois décidé, à la suite de ce nouvel incident touchant un de ses appareils, de mettre définitivement au rancart tous ses avions Q400 de Bombardier.

Ces appareils avaient déjà été cloués au sol pour trois semaines après deux accidents en septembre dernier.

Un porte-parole de la SAS, Hans Ollongren, a déjà laissé entendre qu'une partie du problème provient peut-être du fait que ce transporteur a été le premier à prendre livraison des Q400, en 2000, et qu'il a donc dû faire face aux défauts de jeunesse de l'avion.