Le mal qui frappe le fabricant de meubles Shermag (T.SMG) et qui a rongé une partie de ses usines s'étend maintenant à son centre de recherche du parc industriel de Sherbrooke.

Le mal qui frappe le fabricant de meubles Shermag [[|ticker sym='T.SMG'|]] et qui a rongé une partie de ses usines s'étend maintenant à son centre de recherche du parc industriel de Sherbrooke.

Une porte-parole du bureau du président, au siège social de la rue King ouest, a expliqué que le vice-président, Claude Pichette, et le comité de transition mis sur pied par le conseil d'administration à la suite du départ du président, Jeffrey Casselman, n'étaient pas prêts à émettre des commentaires à ce sujet.

Selon Shermag, le comité et M. Pichette analysent encore la situation.

Il reste qu'en début de semaine, la vingtaine de travailleurs du centre de recherche ont été mis à pied, à la suite d'un préavis d'une durée de deux à quatre semaines.

C'est en janvier 2005 que Shermag avait annoncé le regroupement dans un édifice du parc industriel de Sherbrooke de ses activités de développement de nouveaux produits. Jusque là, ces activités de développement étaient éparpillées dans les diverses usines québécoises de Shermag.

Aucun emploi n'était créé avec ce regroupement d'une vingtaine de personnes, principalement des ingénieurs et des ébénistes. La création de ce centre avait nécessité des investissements d'environ 1,2 M$.

À l'époque M. Casselman avait expliqué que la centralisation du développement en un seul endroit allait permettre de lancer de nouveaux produits plus rapidement et de simplifier le processus de développement.

La rumeur de fermeture définitive du centre se double d'une rumeur de déménagement de ces activités au profit de la Chine.