Les Travailleurs unis de l'automobile (TUA) ont conclu samedi un accord de principe de quatre ans avec Ford (F), repoussant du même coup la menace de grève qui pesait contre le constructeur automobile en difficulté.

Les Travailleurs unis de l'automobile (TUA) ont conclu samedi un accord de principe de quatre ans avec Ford [[|ticker sym='F'|]], repoussant du même coup la menace de grève qui pesait contre le constructeur automobile en difficulté.

L'entente devra être ratifiée par les quelque 54 000 membres des TUA syndiqués chez Ford.

S'il est accepté, le contrat mettra fin à des négociations historiques qui ont produit des ententes visant à faire renouer les constructeurs américains avec la rentabilité.

Les détails de l'accord n'ont pas immédiatement été dévoilés. Mais selon une personne au courant de l'entente, six usines condamnées à la fermeture resteront ouvertes pour l'instant et Ford a promis de futurs investissements dans des usines américaines.

En retour, l'accord prévoit que des milliers de nouveaux employés auront de plus faibles salaires, une disposition déjà acceptée dans les contrats avec General Motors et Chrysler.

La personne ayant dévoilé ces détails a requis l'anonymat parce que le syndicat n'a encore rien rendu public.

Les accords avec GM et Chrysler comprenaient la mise en place d'un fonds géré par le syndicat pour acquitter les frais de santé des retraités.

Ford a confirmé dans un communiqué que l'entente comprenait la mise en place d'un fonds pour les soins de santé des retraités et a précisé qu'elle était assujettie à l'approbation des cours et de la Securities and Exchange Commission (commission des valeurs mobilières) des États-Unis.