Dans le quotidien, le mot coach renvoie à sport. L'image familière est celle du gars derrière le banc ou sur le terrain qui doit tirer le meilleur d'un athlète.

Dans le quotidien, le mot coach renvoie à sport. L'image familière est celle du gars derrière le banc ou sur le terrain qui doit tirer le meilleur d'un athlète.

Mais depuis une quinzaine d'années, le coaching n'est pas seulement associé au sport. Les coachs ont gagné le monde des affaires.

De plus en plus d'entrepreneurs embauchent des coachs pour améliorer la productivité, motiver les troupes ou rencontrer des objectifs. La tendance est partie des États-Unis et s'est répandue sur la planète.

Marcel Gemme fait du coaching. Dans son cas, c'est une deuxième carrière qu'il a entrepris après avoir occupé pendant 20 ans des postes de gestion dans le secteur de la santé et des services sociaux.

Aujourd'hui il possède une accréditation de la Fédération internationale des coachs et préside la section Québec de la FICQ. Pour lui, la formation, c'est ce qui fait la différence entre le vrai coaching et l'improvisation.

Enthousiaste

Quand il parle de sa profession, M. Gemme est enthousiaste parce qu'il sait combien son rôle peut contribuer à développer le plein potentiel d'un individu.

«Mais le processus d'accompagnement exige d'avoir du jugement, un bon esprit d'analyse, de l'écoute active et du vécu, avance M. Gemme. Aussi je ne pense pas qu'on puisse être coach à 25 ans. Du moins, je n'en ai pas rencontré.»

Règle générale, un dirigeant fait appel à un coach quand il veut atteindre un objectif personnel ou professionnel plus rapidement et plus efficacement.

«Si vous prenez un coach, poursuit M. Gemme, attendez-vous à ce qu'il vous sorte de votre confort habituel. Il est là pour vous faire progresser.»

Le but est d'amener l'entrepreneur à clarifier sa problématique et à explorer les différentes possibilités de passer à l'action. «

«Personnellement, raconte M. Gemme, j'ai coaché une dame qui hésitait à rompre une association d'affaires. Le doute la minait. Nous avons entrepris une démarche de coaching. Finalement, elle a quitté son associé et s'est lancée dans de nouveaux projets. J'ai vu une personne fleurir sous mes yeux.»

Maître d'oeuvre

Autre point essentiel, le client doit rester le maître d'oeuvre du processus de coaching.

«Bien sûr, on va donner du feedback, des pistes de solution, mais on ne l'amènera jamais sur une voie qu'il ne souhaite pas emprunter. Ça fait partie de l'étique d'un bon coach», déclare M. Gemme.

Donc pour savoir si vous avez affaire à un professionnel, Marcel Gemme vous invite à poser des questions tant sur la formation que sur les méthodes d'intervention. Vous pouvez consulter le www.coachquebec.org