Un complexe immobilier visant la construction de 500 unités d'habitation pour personnes âgées verra le jour sur les anciens terrains des Soeurs de la Charité de Québec dans le secteur Giffard. La valeur des investissements s'élève à 50 millions $, a appris Le Soleil.

Un complexe immobilier visant la construction de 500 unités d'habitation pour personnes âgées verra le jour sur les anciens terrains des Soeurs de la Charité de Québec dans le secteur Giffard. La valeur des investissements s'élève à 50 millions $, a appris Le Soleil.

"Les résidences pourraient être habitées dès mars 2008", a souligné hier le promoteur Jean-Rock Tardif du projet Habitation Faubourg Giffard.

Le complexe immobilier prendra pied le long du boulevard de la Canardière, sur les anciens terrains des Soeurs de la Charité de Québec, à deux pas du centre hospitalier Robert-Giffard.

Le promoteur, qui a déjà reçu le feu vert de la Ville de Québec, a aussi le soutien des Soeurs de la Charité. La communauté religieuse, dont les membres se font vieillissantes, lui a vendu un de ses terrains vacants dont la superficie est d'environ 500 000 pieds carrés. "Le projet nous a plu", a laissé entendre au Soleil soeur Lucille Morin.

Trois phases

Le projet immobilier du Faubourg Giffard aura lieu en trois phases. La première, dont la pelletée de terre est prévue prochainement, comprend la construction de 250 logements. Les coûts de cette avancée devraient s'élever à 30 millions $.

Chaque immeuble à habitation variera de cinq à six étages et sera notamment doté d'aires de stationnement adjacentes. Le projet prévoit également la construction de résidences à six logements. "Les résidants pourront louer et dans certains cas acheter", a fait valoir M. Tardif.

Le promoteur promet des résidences luxueuses avec des services à valeur ajoutée comme des celliers à vins, un bistro, un centre d'affaires, une piscine, un salon Internet, un comptoir bancaire, une bibliothèque, un gymnase, une pharmacie et un dépanneur.

Sur les étages, les résidants pourront également avoir accès à des services d'infirmerie et à un bureau de médecins.

Maestro dans le coup

Outre le promoteur Jean-Rock Tardif, le groupe Maestro par l'entremise de sa filiale Résidences Allegro fait aussi partie des actionnaires du projet. Maestro n'est d'ailleurs pas le dernier venu dans le secteur des résidences pour aînés. Au Québec, la société à capital fermé détient 34 résidences pour personnes âgées.

Au pays, elle occupe le troisième rang des propriétaires, derrière Melior/Chartwell et le Groupe Savoie, avec des éléments d'actif sous gestion de 700 millions $.

D'ici trois ans, cette société, dont les actionnaires sont principalement des caisses de retraite, espère ainsi doubler la taille de son portefeuille immobilier. "On vise les marchés de l'Ontario, mais aussi de l'Ouest canadien", a précisé hier le président de Maestro, Pierre Ferland.

Maestro vient d'ailleurs de compléter la mise sur pied d'un quatrième fonds, son Fonds de Résidences Maestro IV. D'une valeur totale de 250 millions $, ce fonds devrait lui permettre d'acquérir jusqu'à 1 milliard $ d'éléments d'actif additionnels.