Les employés visés par le lock-out à Mont-Orford se disent prêts à collaborer pour la relance de la montagne dans les plus brefs délais si la convention collective est reconduite intégralement pour la prochaine saison.

Les employés visés par le lock-out à Mont-Orford se disent prêts à collaborer pour la relance de la montagne dans les plus brefs délais si la convention collective est reconduite intégralement pour la prochaine saison.

C'est la certitude que leurs représentants syndicaux ont formulé, hier soir, lors d'une rencontre de la dernière chance avec le ministre responsable du dossier, Claude Béchard.

Le conseiller syndical des employés du Mont-Orford, Michel Murray, lors d'un entretien avec La Tribune, a qualifié la rencontre de "positive et constructive".

"Nous sommes prêts à reprendre le travail demain matin s'il le faut, jure-t-il. Si la convention collective est reconduite, nous sommes prêts à prendre l'engagement de ne pas exécuter notre droit de grève. Nous lui offrons la paix sociale", dit-il.

Toutefois, le syndicat (SCFP-FTQ) demande que soit mise en place une structure permettant de vérifier si la convention est réellement respectée par l'exploitant de la montagne. "Nous ne voulons pas que le gestionnaire nous scrape ça en appliquant son droit de gérance", ajoute M. Murray.

"Nous sommes prêts pour la saison de ski, mis aussi il faut penser à la saison de golf du printemps prochain."

Concernant la possibilité que le gouvernement nomme un nouveau gestionnaire advenant le cas où les parties syndicale et patronale ne puissent s'entendre d'ici ce soir, comme le veut l'ultimatum lancé par M. Béchard hier en fin d'après-midi, M. Murray ne veut pas trop s'avancer. Selon lui, la saison de ski n'est pas automatiquement sauvée, car tout dépendra du temps qu'il mettra pour nommer ce nouveau gestionnaire.

"Nous avons dit que nous sommes prêts à travailler avec le nouveau gestionnaire", convient Michel Murray, porte-parole syndical à la table de négociation. "Relancer la saison, c'est faisable, même si nous avons du retard."

Le syndicat s'attend à avoir des nouvelles du gouvernement d'ici la fin de la journée.

Il n'a pas été possible d'obtenir, hier soir, le compte rendu du patron du centre de ski, André L'Espérance.

Le syndicat regroupe la centaine d'employés techniques de Mont-Orford (opérateurs, patrouilleurs, mécaniciens, dameurs de pistes, etc.). Sans convention collective depuis avril 2005, ces salariés sont en lock-out depuis la fin octobre.

claude.plante@latribune.qc.ca