Le jury d'un tribunal de Californie (ouest) a donné tort mercredi à un Américain qui poursuivait au civil le laboratoire pharmaceutique Merck, affirmant que la crise cardiaque dont il a été victime était due au médicament Vioxx, a-t-on appris de source judiciaire.

Le jury d'un tribunal de Californie (ouest) a donné tort mercredi à un Américain qui poursuivait au civil le laboratoire pharmaceutique Merck, affirmant que la crise cardiaque dont il a été victime était due au médicament Vioxx, a-t-on appris de source judiciaire.

Stewart Grossberg accusait Merck de négligence dans la commercialisation du Vioxx, retiré du marché en 2004 alors qu'il était le médicament vedette de l'entreprise. Une étude interne avait montré qu'il doublait les risques d'accident cardiaque après au moins 18 mois de traitement.

M. Grossberg, un habitant de Northridge (40 km au nord-ouest de Los Angeles) avait été victime d'une crise cardiaque en 2001, alors qu'il avait 66 ans. Il affirmait qu'il s'agissait du résultat de sa prise du médicament anti-douleur, tandis que l'avocat de Merck avait plaidé le fait que le plaignant était déjà cardiaque.

Cible d'environ 10.000 poursuites aux Etats-Unis dont 190 en nom collectif, Merck a été mis hors de cause à plusieurs reprises, dont en février dernier à La Nouvelle-Orléans (Louisiane, sud) et en novembre 2005 dans le New Jersey (nord-est).

Le laboratoire a toutefois été condamné le 11 avril à verser neuf millions de dollars à un plaignant dans ce même Etat, mais a dit son intention de faire appel.

tq/aje/gsw