Le retour de vacances d'Yvon Charest, grand patron de l'Industrielle-Alliance a été un peu rude.

Le retour de vacances d'Yvon Charest, grand patron de l'Industrielle-Alliance a été un peu rude.

Il devait rentrer au bureau le 15 août pour une rencontre avec des investisseurs. Le 14, il apprend que la veille, l'Industrielle n'a pas été capable de se faire rembourser du papier commercial qui venait à échéance. Début d'une longue semaine.

Cela se termine par un communiqué le 21: l'Industrielle Alliance annonce qu'elle rachète pour 77 millions tout le papier commercial adossé à des actifs (les désormais célèbres PCAA) non parrainé par une banque détenu dans tous ses fonds de marché monétaire.

Des leçons de l'aventure? Yvon Charest en a deux.

D'abord, garder une vision à long terme. «Quand l'économie va bien depuis tellement longtemps, c'est difficile d'avoir la rigueur de dire: Si ça va mal, qu'est-ce qui se passe?»

Ensuite, avoir plus d'analystes de crédit.

«Il va falloir qu'on mette plus de ressources de ce côté-là, avoir des gens dont la seule tâche sera de dire: et si ça allait mal?»