Sans une augmentation prochaine des cotisations, la réserve du Régime des rentes du Québec sera complètement à sec à compter de 2051, révèle la plus récente analyse actuarielle du régime déposée vendredi à l'Assemblée nationale.

Sans une augmentation prochaine des cotisations, la réserve du Régime des rentes du Québec sera complètement à sec à compter de 2051, révèle la plus récente analyse actuarielle du régime déposée vendredi à l'Assemblée nationale.

Coussin de sécurité du régime, la réserve s'élevait à 33 G$ au 31 décembre 2006.

Pour éviter qu'elle ne s'épuise, il faudrait, estiment les actuaires, porter le taux de cotisation de 9,9 % à 10,54 %.

En argent, la hausse représenterait 80 $ de plus par année pour un travailleurs dont le salaire annuel est de 43 700 $.

Sans confirmer l'augmentation des cotisations, le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, a convenu que des changements devront être apportés rapidement au régime pour en assurer la pérennité.

Comme le prévoit la loi, le gouvernement tiendra des consultations publiques le printemps prochain pour décider des moyens à prendre pour équilibrer le régime à long terme. Parmi les scénarios possibles figurent la hausse des cotisations, la réduction des bénéfices et l'augmentation de l'âge de la retraite, a souligné M. Hamad.