Le chef de la direction du Fonds SFK Pâte (T.SFK.UN) voit dans l'acquisition l'an dernier de deux usines américaines une occasion en or pour sa compagnie de s'établir fermement dans le marché en croissance du papier recyclé.

Le chef de la direction du Fonds SFK Pâte [[|ticker sym='T.SFK.UN'|]] voit dans l'acquisition l'an dernier de deux usines américaines une occasion en or pour sa compagnie de s'établir fermement dans le marché en croissance du papier recyclé.

Les deux usines, une à Fairmont, en Virginie, et l'autre à Menominee, au Michigan, produisent du papier kraft recyclé blanchi.

Selon André Bernier, ces acquisitions ont aidé SFK Pâte à faire grimper ses ventes à 134,5 M$ au premier trimestre, une hausse de 72 M$, soit 115 %, par rapport au même trimestre un an plus tôt.

La compagnie a affiché un bénéfice net de 10,2 M$, ou 5 cents par part, comparativement à une perte de 1,4 M$, ou 3 cents la part, pour la même période en 2006.

Avec ces acquisitions, SFK voulait aussi réduire le risque d'avoir un seul produit et une seule usine au Québec, a indiqué mercredi M. Bernier à la suite de l'assemblée annuelle de l'entreprise.

SFK exploite une usine à Saint-Félicien, dans la région du Lac-St-Jean, où le niveau de production de pâte est resté essentiellement le même que l'année dernière.

André Bernier observe une «solide tendance en Amérique du Nord» quant à l'utilisation de produits recyclés, incluant le papier.

«Plusieurs gouvernements, agences et compagnies publiques ou privées ont mis en place des politiques signifiant leur intention d'utiliser 10, 20 ou 30 % de papier recyclé», a-t-il indiqué.

«Cela signifie que les producteurs de papier vont devoir utiliser des fibres recyclées et qu'ils devront acheter de la pâte recyclée.»

Les parts du Fonds SFK Pâte prenaient mercredi 5 cents, soit 1 %, à 5,05 $ à la Bourse de Toronto.