Une entreprise koweïtienne qui possède une partie du projet immobilier "The World" -- des îles artificielles en construction au large de Dubaï -- a annoncé dimanche être en pourparlers avec des investisseurs régionaux et internationaux pour leur vendre ses îles.

Une entreprise koweïtienne qui possède une partie du projet immobilier "The World" -- des îles artificielles en construction au large de Dubaï -- a annoncé dimanche être en pourparlers avec des investisseurs régionaux et internationaux pour leur vendre ses îles.

Investment Dar, une entreprise cotée à la Bourse de Koweït, avait acheté il y a deux ans, la partie "Océanie" du projet "The World" (le monde), un ensemble de quelque 300 petites îles artificielles qui, vues du ciel, forment un planisphère.

Dans un communiqué publié sur le site internet de la bourse koweïtienne, elle annonce que sa filiale Oqyana Real Estate est "en discussion pour vendre tout ou partie de "Océanie", dont elle espère tirer un bénéfice de 1,5 milliard de dollars.

Parallèlement, elle continue de vendre les unités d'habitations construites sur les îles sorties de l'eau, espérant des recettes de 4,8 milliards de dollars, pour un résultat net de 2,5 milliards, selon le communiqué.

La compagnie avait prévu un programme immobilier et touristique, de 3,5 milliards de dollars, pour construire 1.500 appartements, quelques 300 maisons, des hôtels de luxe et des commerces.

Situé à 4 km des côtes de Dubaï, "The World" est l'oeuvre de Nakheel, une société immobilière contrôlée par l'émirat de Dubaï, qui réalise également trois "Palms", des îles en forme de palmiers.

Ce projet est l'un des plus audacieux lancés par ce petit émirat du Golfe, l'un des sept formant les Emirats arabes unis, qui connaît un développement effréné.