Même si la recherche et le développement ont toujours été la pierre angulaire de la croissance de Gémofor, la filiale Optifor de l'équipementier succombe également à la faillite.

Même si la recherche et le développement ont toujours été la pierre angulaire de la croissance de Gémofor, la filiale Optifor de l'équipementier succombe également à la faillite.

Contrairement à Gémofor dont la faillite résulte d'une cession volontaire, Optifor ferme ses livres comptables parce que ses dirigeants ont manqué à leur responsabilité en ne présentant pas de proposition concordataire.

En date du 4 octobre, Optifor a déposé un avis d'intention auprès d'un séquestre officiel, se plaçant ainsi sous la Loi concernant la faillite et l'insolvabilité.

À la suite de ce dépôt et de la fin du premier délai de 30 jours prévu par la loi, le président d'Optifor et également de Gémofor, Michel Saint-Pierre, a demandé un sursis supplémentaire, reportant la présentation d'une proposition concordataire à l'ensemble de ses créanciers au 18 décembre.

À défaut d'avoir produit ledit document, la Cour supérieure a décrété la faillite, en date de lundi.

Le montant de la faillite d'Optifor s'élève à 2 235 395 $. La somme due de la division de recherche et développement à ses 74 créanciers non garantis s'élève à 1 075 048 $.

Par ailleurs, la masse salariale impayée de l'entreprise liée à Gémofor, à qui elle doit également 812 000 $, s'élève à 36 560 $. En ce qui a trait aux créanciers garantis, le montant des dus se chiffre à 1 123 787 $.

Histoire

Dans la volonté de conquérir de nouveaux marchés et de diversifier ses produits en novembre 2000, Gémofor avait mis la main sur la division Optifor du Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ).

En devenant propriétaire de cette compagnie, Gémofor devenait distributeur exclusif des produits d'Optifor, ce qui lui permettait d'offrir des solutions intégrées, clés en main, pour la construction ou la modernisation des usines de rabotage, en plus d'offrir ses produits pour les usines de sciage.