La Fonderie Poitras de L'Islet met à pied temporairement plus d'une soixantaine de ses travailleurs. Cette semaine, seulement 17 employés travaillaient à la production, alors qu'on en comptait plus de 85 ce printemps.

La Fonderie Poitras de L'Islet met à pied temporairement plus d'une soixantaine de ses travailleurs. Cette semaine, seulement 17 employés travaillaient à la production, alors qu'on en comptait plus de 85 ce printemps.

Plusieurs facteurs ont causé ces mises à pied, selon le directeur de l'usine, M. Jacques St-Pierre. Fonderie Poitras subit présentement les secousses du ralentissement de la production d'automobiles nord-américaines. "Nous sommes les premiers fournisseurs de la chaîne de production. Nous sommes donc les premiers à être touchés. Toutefois, nous sommes aussi les premiers à redémarrer lorsque les ventes sont relancées", dit M. St-Pierre.

La hausse de la valeur du dollar canadien et la concurrence de plus en plus féroce que livrent les pays asiatiques dans le domaine des pièces automobiles ne sont pas non plus étrangères à cette diminution de travail.

M. St-Pierre prévoit une reprise graduelle de la production à compter de janvier 2007, donc un rappel tout aussi progressif des travailleurs mis à pied. Le directeur de l'usine a indiqué que la Fonderie Poitras est en bonne position face à la compétition. Depuis 10 ans, l'entreprise a investi plus de 15 millions $ pour améliorer sa technologie.

La Fonderie Poitras de L'Islet complétait ce printemps des travaux d'agrandissement qui ont nécessité des investissements de 1,4 million $ pour agrandir son usine de 12 000 pieds carrés, portant sa superficie à 70 000 pieds carrés, et ajouté un cinquième four de fonte ductile.

Plus de 80 % du chiffre d'affaires de 18 millions $ est destiné à la fabrication de pièces qui entrent dans la fabrication de transmissions et de différentiels pour certaines automobiles de marques Ford, GM, Chrysler et Nissan.