Exceldor, une coopérative spécialisée dans la transformation et la commercialisation de volaille fraîche, acquiert Volailles Grenville, établie dans les Laurentides.

Exceldor, une coopérative spécialisée dans la transformation et la commercialisation de volaille fraîche, acquiert Volailles Grenville, établie dans les Laurentides.

Cet achat permettra à Exceldor d'accroître de 40% son volume de production hebdomadaire.

René Proulx, vice-président exécutif et directeur général d'Exceldor, s'est dit confiant que cette transaction permette à l'entreprise de consolider ses activités et de devenir plus concurrentielle, dans un marché de plus en plus dangereux.

«La reprise récente des négociations que mène l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce), jumelée à la montée en flèche des coûts d'approvisionnement en maïs aux États-Unis, sont autant de facteurs qui forcent l'industrie avicole à réduire ses coûts de production et à innover dans les procédés qu'elle utilise», a-t-il indiqué.

Établie à Lévis, Exceldor emploie 700 personnes (950 avec les 250 nouveaux employés de Volailles Grenville) dans trois usines, à Saint-Anselme, Saint-Damase et maintenant Grenville.

Pour l'instant, aucune perte d'emploi ni transfert de personnel ne sont au programme.

Quant à savoir si Exceldor, qui se dit numéro un au Canada de la volaille fraîche, grossira encore dans les prochains temps, «c'est une question d'opportunités», a fait savoir Jacques Boulanger, vice-président approvisionnement.

Profitant d'un système plus protectionniste que celui du secteur du porc, avec des tarifs à l'importation qui dépassent les 200%, l'industrie avicole redoute une ouverture plus grande au marché international dans la foulée des négociations à l'OMC, car même avec des tels tarifs, « on a vu du poulet brésilien dans les épiceries cette année», a fait remarquer M. Boulanger.

Tous les partis politiques canadiens se sont prononcés contre la levée de ces barrières tarifaires.