Les milieux économiques de la grande région de Québec ont accueilli avec enthousiasme le classement de la ville de Québec qui hérite du premier rang des villes canadiennes où il fait bon se lancer en affaires.

Les milieux économiques de la grande région de Québec ont accueilli avec enthousiasme le classement de la ville de Québec qui hérite du premier rang des villes canadiennes où il fait bon se lancer en affaires.

Mais ce coup de chapeau du magazine Canadian Business n'est pas un frein à l'intention des intervenants économiques de vouloir aller plus loin et de viser plus haut. Pour tout le monde, cette reconnaissance est importante, Mais, ils estiment qu'elle doit maintenant se transformer en tremplin.

En fait Canadian Business s'est basée sur une série de facteurs économiques et sociaux pour accorder le titre suprême à la ville de Québec. On précise que la capitale connaît la plus forte croissance des permis de construction et arrive au deuxième rang au chapitre du déclin du taux de chômage.

Facteurs non négligeables dans l'évaluation, le magazine retient aussi comme éléments déterminants de son choix un coût de la vie peu élevé, des frais d'exploitation modestes et un taux de criminalité bas.

Autant le président de Pôle Québec Chaudière-Appalaches, M. Paul-Arthur Huot, que le président de la Chambre de commerce de Québec, Me Louis Duquet et le vice-président exécutif et directeur général de la Chambre de commerce régionale des entrepreneurs de Québec, M. Hugo Lépine, saluent cette importante reconnaissance comme étant "une excellente nouvelle".

Mais chacun demeure encore sur sa soif. Après avoir passé en revue les faits marquants sur le plan économique qui ont conduit Québec à ce statut, ils élaborent de nouveaux défis afin d'éviter que cet honneur ankylose l'avenir.

"Une seule nouvelle comme cela, analyse M. Huot, n'a pas beaucoup d'impact auprès des investisseurs." Mais, du même souffle, il rapporte à l'avant-scène, comme le fait M. Lépine, une étude de la firme KPMG, publiée en mars dernier, qui considérait que c'est à Québec qu'il en coûtait le moins cher pour brasser des affaires.

M. Huot ne peut pas s'empêcher d'effectuer un retour en arrière comme pour marquer le chemin qu'ont parcouru la ville de Québec et sa région au cours des dernières années. "Historiquement, dit-il, c'est la première fois que Québec récolte tant d'honneur sur le plan économique."

Pour sa part, Me Duquet aligne des chiffres qui deviennent un véritable credo économique. "Un taux de chômage à 4,5 %, dit-il, un produit intérieur brut en croissance de 3,6 % depuis 2002, on peut dire que l'on est en bonne posture."

rlacombe@lesoleil.com

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