Des autobus qui contrôlent les feux de circulation, des afficheurs qui informent les usagers de l'heure du prochain passage, des ordinateurs de bord dans les véhicules: voilà ce que veut amener au Québec la société allemande INIT innovations en transport, qui vient d'ouvrir un bureau à Montréal.

Des autobus qui contrôlent les feux de circulation, des afficheurs qui informent les usagers de l'heure du prochain passage, des ordinateurs de bord dans les véhicules: voilà ce que veut amener au Québec la société allemande INIT innovations en transport, qui vient d'ouvrir un bureau à Montréal.

«Le Québec est une société développée, mais son système de transports en commun ne l'est pas», tranche celle qui vient de prendre la direction de la nouvelle équipe de six employés, Faiza Zaidi, et dont la mission est de développer le marché de l'Est du Canada.

La firme INIT innovations en transport, une filière du holding allemand INIT AG, espère décrocher des contrats de sociétés de transport en commun comme la STM pour les aider à rendre leurs systèmes «intelligents».

«Le marché est complètement vierge, lance Mme Zaidi, qui a elle-même grandi à Montréal. Tout ce qui existe en Europe, ça fait mal au coeur de ne pas le voir ici.»

INIT a déjà équipé 170 autobus de la STM de compteurs qui permettent de savoir combien d'usagers en montent et descendent à chaque arrêt. Une commande de 50 véhicules supplémentaires s'est aussi ajoutée l'an dernier.

L'entreprise souhaite toutefois aller plus loin, en équipant par exemple les autobus d'ordinateurs de bord et en installant des afficheurs électroniques dans les abribus qui informeraient les usagers, en temps réel, de l'horaire de passage des autobus. Une autre innovation permettrait aux véhicules d'envoyer des signaux aux feux de circulation pour leur demander priorité.

«Les compagnies de transports en commun sont très averties de ce qui se fait ailleurs et savent très bien comment améliorer leur service», soutient Mme Zaidi. Une situation sur laquelle elle compte pour décrocher des contrats.

«Il va y avoir des appels d'offres. Les gens ont très soif de nouvelles technologies.» Du côté de la STM, on confirme se pencher sur ces nouvelles technologies.

La société se donne d'ici la fin de l'année pour évaluer ses besoins, et lancera les appels d'offres par la suite.