Rentables malgré l'endettement, les études?

Rentables malgré l'endettement, les études?

Leur rentabilité dépend de leur durée, de leur coût et de leur financement, du manque à gagner salarial durant les années d'études, et du rendement de cet investissement, c'est-à-dire des revenus qui s'ensuivent.

Or, ces revenus varient beaucoup selon les domaines, le talent et la compétence, le contexte économique et la chance.

Dans une étude réalisée en 2002 pour Développement des ressources humaines Canada, deux chercheurs ont fait de complexes calculs. Résultats: le taux de rendement médian d'un baccalauréat est de 12% pour les hommes et de 13% pour les femmes.

Pour 20% des diplômés du premier cycle, le taux de rendement excède 30%. Toutefois, pour un bachelier sur cinq, le rendement est négatif.

Les études sont rentables la plupart du temps. «Ce n'est pas automatique, Dieu merci, lance Clément Lemelin, de l'UQAM. Ce n'est pas un titre de noblesse qu'on acquiert.»