Le ralentissement du marché de l'immobilier incite les investisseurs canadiens à se tourner davantage vers l'achat d'actifs financiers. C'est ce qu'indique une étude de la Banque Scotia qui décrit les tendances en matière de REER.

Le ralentissement du marché de l'immobilier incite les investisseurs canadiens à se tourner davantage vers l'achat d'actifs financiers. C'est ce qu'indique une étude de la Banque Scotia qui décrit les tendances en matière de REER.

Ce rapport révèle une forte préférence pour l'immobilier de la part des investisseurs qui veulent un rendement soutenu. Cependant, on observe un retour vers des investissements financiers de type plus traditionnel.

Pour Aron Gampel, vice-président et économiste en chef délégué à la Banque Scotia, les marchés boursiers au pays et à l'étranger ont commencé à reprendre beaucoup de terrain en réponse à la vigueur constante de la croissance économique à l'échelle internationale, à la stabilité des taux d'intérêt et à la forte demande qui se poursuit dans les matières de base.

Il estime que l'évolution du rendement des actifs immobiliers par rapport aux investissements financiers devrait continuer à avoir une influence sur les décisions relatives aux épargnes au cours des mois à venir, même si les actifs non financiers devraient encore occuper une bonne partie du plan de diversification des Canadiens dans un avenir prévisible.

Selon M. Gampel, les Canadiens sont plus susceptibles de se concentrer davantage sur les instruments d'épargne traditionnels et de tirer profit des possibilités présentées par les REER pour les actions et obligations canadiennes et étrangères, y compris les fonds communs de placement.

Il fait cependant remarquer que bien que les Canadiens intègrent les REER à leur plan de retraite, nombreux sont ceux qui ne tirent pas un plein avantage de cette importante option d'épargnes à impôts reportés.