La multinationale Alcan (AL) ne répond pas aux attentes malgré la multiplication de ses profits par plus de cinq fois au troisième trimestre.
La multinationale Alcan (AL) ne répond pas aux attentes malgré la multiplication de ses profits par plus de cinq fois au troisième trimestre.
La compagnie montréalaise empoche un profit de 456 M$ US ou 1,20 $ US par action, mais les analystes prévoyaient 1,37 $ par action.
Alcan a tiré des revenus de 5,77 G$ US de ses activités, une hausse de 18% causée en grande partie par l'augmentation du prix de l'aluminium. Cela a toutefois été contrebalancé par les coûts plus élevés des matières premières et de l'énergie, ainsi que par la vigueur du dollar.
D'ailleurs, le marché de l'aluminium devrait demeurer serrée.
La compagnie s'attend à ce que la demande mondiale en croissance de 6,7% pour l'ensemble de 2006, alors que la production pourrait monter de 5,7%. Le marché enregistrerait donc un déficit de 300 kilotonnes, une situation favorisant la hausse des prix.
Les flux de trésorerie provenant de l'exploitation ont monté de 22,6% à un record de 803 M$ qui réjouit la direction d'Alcan.
«Nous avons travaillé fort pour réduire les coûts, restructurer les activités et améliorer notre portefeuille, et nos efforts sont récompensés», affirme Dick Evans, président et chef de la direction.
«Nous mettons essentiellement l'accent sur une gestion orientée vers la trésorerie et la valeur économique réelle, ce que nous permettront notre rigueur financière et nos systèmes de gestion», ajoute le PDG.
M. Evans estime que la récente augmentation du dividende et l'annonce d'un programme de rachat reflètent la confiance dans les perspectives pour l'entreprise.
«Étant donné la solidité prévue des indicateurs de base du marché de l'aluminium et la tendance saisonnière normale des flux de trésorerie, dit-il, nous nous attendons à des flux de trésorerie d'exploitation encore plus élevés au quatrième trimestre.»
À la fin du troisième trimestre, Alcan détenait une encaisse et des équivalents de 158 M$ US, en baisse de 13% comparativement au 31 décembre. Les stocks avaient augmenté de 13,5% à 3,1 G$ US.
Enfin, la dette à long terme a monté de 2,5% pour s'établir à 5,4 G$ US.
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