Les indices boursiers étaient en faible recul, jeudi, après que la Réserve fédérale des États-Unis ait laissé inchangé son principal taux d'intérêt.

Les indices boursiers étaient en faible recul, jeudi, après que la Réserve fédérale des États-Unis ait laissé inchangé son principal taux d'intérêt.

À la Bourse de Toronto, le S&P/TSX a perdu 26,25 points et clos à 13 715,67 alors que le secteur de l'énergie a été affecté par le cours du pétrole, qui s'est replié d'un sommet des neuf mois.

Le dollar canadien a bondi de 0,95 cent à 94,39 cents US, sa valeur la plus élevée depuis le 6 juin. Le matin, Statistique Canada calculait l'indice des prix des produits industriels (IPPI) en baisse de 0,5 %, en mai, par l'effet de la force du huard. D'autres devises ont progressé, ainsi la livre anglaise a franchi le cap des 2 $ US, gagnant 0,33 cent à 2,0020 $ US.

À Washington, le président Ben Bernanke et ses collègues de la banque centrale ont été unanimes pour garder à 5,25 % le taux directeur, une position maintenue depuis un an et qui, d'après certains analystes, pourrait se prolonger jusque durant l'année 2008.

À Wall Street, le Dow Jones des 30 valeurs industrielles a glissé de 5,45 points à 13 422,28 et l'indice S&P 500 a fléchi de 0,63 point à 1505,71.

Le public investisseur a réagi, entre autres, à l'avis de la Réserve fédérale pour qui le premier souci est que l'inflation ne ralentisse pas dans un proche avenir, empêchant de réduire les taux.

«Même si la croissance sous-jacente est, au mieux, modeste et même si le risque persiste de voir le marasme du secteur résidentiel déborder sur l'ensemble des activités, l'économie des E.-U. reste assez forte pour que soient exclues des baisses de taux d'intérêt, pour le moment», a commenté Marc Lévesque, économiste à la Banque TD.

L'hypothèse inverse d'une hausse des taux est également lointaine, croit M. Lévesque, car l'inflation de base qui omet les éléments volatils s'est de fait atténuée dernièrement.

À la cote new-yorkaise, le brut de référence est encore monté, cette fois de 0,60 $ à 69,57 $ US le baril après avoir touché les 70,52 $ US en cours de séance; de fait l'or noir n'avait pas passé la barre des 70 $ US depuis septembre 2006. Quant à l'essence, qui baissait depuis environ un mois, son prix à la pompe est remonté à 2,975 $ US le gallon (3,7 litres) en moyenne nationale.

À Bay Street, où l'indice sectoriel de l'énergie cédait 0,1 %, Petro-Canada a pris 0,01 $ à 55,33 $, le jour d'un accord sur le projet de sables bitumineux Fort Hills; son partenaire UTS Energy a gagné 0,08 $ à 6,02 $ mais un autre, Teck Cominco, a largué 1,10 $ à 44,84 $.

Du côté des mines, dont l'indice chutait de 0,3 %, Cameco a décru de 0,32 $ à 53,43 $ et Yamana Gold est descendu de 1,19 $ à 11,83 $.

Dans les technologies de l'information, où l'indice 0,05 glissait de %, Research In Motion s'est apprécié de 0,38 $ à 175,22 $; après la cloche de 16h, le fabricant du Blackberry sortait un bilan trimestriel en solide progression.