Le géant américain de l'informatique Apple (AAPL) a indiqué vendredi que l'octroi en 2001 de stock-options à son PDG Steve Jobs n'avait pas été «correctement enregistrée» mais que rien ne prouvait que l'actuelle direction du groupe était au courant de cette «irrégularité».

Le géant américain de l'informatique Apple [[|ticker sym='AAPL'|]] a indiqué vendredi que l'octroi en 2001 de stock-options à son PDG Steve Jobs n'avait pas été «correctement enregistrée» mais que rien ne prouvait que l'actuelle direction du groupe était au courant de cette «irrégularité».

Apple affirme que l'enquête interne ouverte il y a trois mois a bien mis au jour des erreurs concernant la date d'attribution des options, mais aucune conduite condamnable de la part de la direction.

Dans un document destiné à la SEC, l'autorité américaine des marchés financiers, le groupe indique que Steve Jobs «savait ou avait recommandé la sélection de dates favorables à l'octroi» de stocks-options mais n'en avait pas personnellement profité.

Le comité d'administrateurs ayant procédé aux recherches sur les attributions de stock-options a réaffirmé sa «totale confiance en Steve Jobs».

Apple fait partie des quelque 200 sociétés américaines sujettes à des enquêtes pour avoir antidaté des stock-options. Cette pratique répandue, particulièrement dans la Silicon Valley californienne, permet de dater des stock-options à des périodes favorables dans le passé pour augmenter les profits du destinataire.

Steve Jobs avait déjà présenté ses excuses publiques dans ce dossier en octobre, mais l'affaire est revenue sur le devant de la scène cette semaine, la presse américaine indiquant qu'en 2001 le PDG aurait reçu 7,5 millions d'options sans l'aval du conseil d'administration d'Apple.

Si le groupe blanchit son PDG, il conserve en revanche «de sérieuses interrogations sur deux anciens dirigeants concernant la comptabilisation de ces options».

Ces options antidatées, sur la période 1997-2002, ont conduit Apple à revoir ses résultats. La compagnie enregistrera une charge de 84 millions $ US relativement à cette affaire.