La nostalgie, c'est vendeur

Les années 80 auront subit la gueule de bois des deux décennies précédentes, plus ouvertes aux grands chantiers.

Les années 80 auront subit la gueule de bois des deux décennies précédentes, plus ouvertes aux grands chantiers.

Avec l'élection de plusieurs gouvernements de droite, les robinets se ferment rapidement, les finances publiques deviennent un enjeu et les consommateurs voient leur pouvoir d'achat fondre comme neige au soleil.

Premier coup de barre: la récession de 1982. L'inflation galopante doit descendre, les ménages doivent revoir leurs chiffres. La décennie appartient aux yuppies, à l'American dream et à l'innovation.

Justement, au Québec, une campagne de pub fait fureur, celle de la bière Black Label, qui propose une image androgyne et sensuelle.

À l'opposé des autres brasseurs. Malgré tout, la décennie fait aujourd'hui rêver la génération X, celle qui aura connu la précarité, celle qu'on dit sacrifiée.

On rêve des Nordiques, de Sting et de Rock et Belles Oreilles. C'est la joie dans les bureaux des publicitaires: la nostalgie, c'est vendeur. Les années 80 reviennent dans la pub... pour combien de temps?