Des détenteurs d'obligations de BCE (T.BCE) mécontents de la dépréciation de 20 % de leurs titres de créance, au cours des derniers mois, se prépareraient à poursuivre la maison mère de Bell Canada avec pour objectif d'obtenir de meilleures conditions dans le cadre du rachat par endettement de BCE mené par le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario.

Des détenteurs d'obligations de BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] mécontents de la dépréciation de 20 % de leurs titres de créance, au cours des derniers mois, se prépareraient à poursuivre la maison mère de Bell Canada avec pour objectif d'obtenir de meilleures conditions dans le cadre du rachat par endettement de BCE mené par le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario.

Le quotidien torontois The Globe and Mail a rapporté dans son édition de jeudi qu'une vingtaine de détenteurs d'obligations de BCE avaient pris part à des conférences téléphoniques afin d'établir la stratégie à suivre.

Le journal a cité l'un de ces investisseurs ayant affirmé, sous le couvert de l'anonymat, qu'une poursuite judiciaire était très probable.

Ce créancier a également indiqué que les sociétés d'investissement faisant partie de ce groupe de mécontents ne prendraient pas nécessairement toutes part à la poursuite, mais que beaucoup d'entre elles étaient prêtes à lutter.

Les détenteurs d'obligations incluent le service de gestion des biens de la Banque CIBC, la Financière Sun Life, la Financière Manuvie, la société de gestion de portefeuilles obligataires Addenda Capital et la firme de gestion de placements Phillips, Hager & North.

Lorsque BCE a consenti à son acquisition par un groupe mené par le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l'Ontario, le mois dernier, les détenteurs d'obligations ont estimé avoir été traités de façon injuste.

En vertu de l'entente projetée, la plupart des obligations ne vont pas être rachetées, et avec jusqu'à 27 G$ de nouvelle dette ajoutée à celle qui existait déjà, la cote de crédit de BCE est en chute libre.