Conrad Black considérait que les plaintes des actionnaires au sujet des paiements de non concurrence étaient «insensées» et il espérait «écraser l'épidémie de stupidité des actionnaires» avant l'assemblée annuelle de Hollinger International en 2002, a expliqué mardi Paul Healy, l'ancien vice-président aux relations avec les investisseurs, lors du procès pour fraude de l'ancien baron de la presse.

Conrad Black considérait que les plaintes des actionnaires au sujet des paiements de non concurrence étaient «insensées» et il espérait «écraser l'épidémie de stupidité des actionnaires» avant l'assemblée annuelle de Hollinger International en 2002, a expliqué mardi Paul Healy, l'ancien vice-président aux relations avec les investisseurs, lors du procès pour fraude de l'ancien baron de la presse.

M. Healy a expliqué aux jurés que Black espérait décourager ce qu'il considérait être «des questions idiotes», après avoir été mis au fait des préoccupations de certains actionnaires avant la rencontre par Laura Jereski, une analyste de la firme Tweedy Brown - qui détenait aussi une participation minoritaire importante dans Hollinger International.

Mme Jereski avait envoyé à M. Healy un courriel dans lequel elle se questionnait sur les frais de gestion et des paiements versés aux dirigeants de l'entreprise, notamment dans le cadre de la transaction entre Hollinger et CanWest Global Communication en 2000.