Les Américains sont «très inquiets» de la hausse du coût de l'essence, dont le prix à la pompe a atteint le record de 3,20 dollars le gallon (3,78 litres) au niveau national, selon une enquête de la Fédération des Consommateurs américaines (CFA) lundi.

Les Américains sont «très inquiets» de la hausse du coût de l'essence, dont le prix à la pompe a atteint le record de 3,20 dollars le gallon (3,78 litres) au niveau national, selon une enquête de la Fédération des Consommateurs américaines (CFA) lundi.

«Le prix moyen de l'essence est à son plus haut niveau historique, à 3,196 dollars le gallon lundi, parce que les raffineries n'arrivent pas à suivre la demande», a indiqué à l'AFP Mike Pina, porte-parole de l'organisation automobile AAA.

L'American Automobile Association évalue quotidiennement le prix de l'essence au niveau national à partir d'une enquête auprès de 85.000 stations.

Selon une enquête de l'organisation de consommateurs CFA, les Américains commencent à être «très inquiets» (72%) de cette hausse. «Ils ressentent clairement cette hausse dans leur budget d'autant plus que les dépenses annuelles moyennes en essence se sont alourdies de 1.000 dollars depuis cinq ans pour un foyer américain typique», a indiqué lundi Stephen Brobeck, directeur de la CFA.

80% des Américains jugent nécessaire que les voitures soient moins gourmandes en essence comme le propose un projet de loi imposant que les moteurs parcourent 10 miles de plus par gallon d'ici 10 ans (16 km de plus par 3,78 litres d'essence).

Actuellement les voitures américaines parcourent en moyenne 20 miles au gallon (32 km pour 3,78 litres) soit près de 12 litres aux 100 km.

Les États-Unis consomment 25% de l'essence mondiale et détiennent 3% des réserves de pétrole brut mais plus de la moitié des Américains (55%) pensent que leur pays détient plus de 20% des réserves mondiales de pétrole, selon la CFA.

«La plupart des Américains sont mal informés (...). Notre seule voie d'indépendance énergétique passe par les économies d'énergie et les énergies alternatives», a souligné Mark Cooper, directeur de recherche à la CFA.