Au printemps 2006, les aimants ont attiré une kyrielle d'ennuis à Mega Brands, le fabricant québécois des Mega Bloks. Ils pouvaient se détacher de pièces défectueuses des jeux d'assemblage de la gamme Magnetix, rachetée peu de temps auparavant d'un fabricant américain. Aux États-Unis, un jeune enfant est mort et près d'une trentaine ont été opérés d'urgence après les avoir ingérés.

Au printemps 2006, les aimants ont attiré une kyrielle d'ennuis à Mega Brands, le fabricant québécois des Mega Bloks. Ils pouvaient se détacher de pièces défectueuses des jeux d'assemblage de la gamme Magnetix, rachetée peu de temps auparavant d'un fabricant américain. Aux États-Unis, un jeune enfant est mort et près d'une trentaine ont été opérés d'urgence après les avoir ingérés.

Le 21 mars 2006, un premier rappel de quatre millions de jouets était annoncé. Une deuxième vague de quatre millions a suivi en avril. De ces huit millions de jouets, combien ont été effectivement rapportés ? " C'est très difficile à mesurer, répond Harold Chizick, directeur des communications chez Mega Brands. Les produits en question, fabriqués entre 2003 et 2005, ne valaient que 20 $ à 30 $ et plusieurs consommateurs se sont contentés de les jeter. "

Alors que le taux de participation lors d'un rappel automobile peut atteindre 85%, celui des jouets peut varier entre 20 et 60 %, incluant les articles encore en magasin et retournés par les détaillants, avance M. Chizick. On estime généralement que de 3 à 5 % des consommateurs répondront au rappel.

La page d'introduction du site Web de Mega Brands affiche encore un renvoi à propos du rappel des jouets Magnetix. " Un rappel ne prend jamais véritablement fin, indique M. Chizick. Les gens peuvent encore avoir un de ces jouets à la maison. "

Pour le consommateur lésé, donner suite à un rappel est souvent un parcours à obstacles...

Après l'annonce du retrait des jouets Mattel qui avaient du plomb dans l'aile, l'été dernier, Option consommateurs a vérifié auprès de 25 détaillants comment ce rappel se concrétisait dans la dure réalité. Les magasins Zellers visités ont accepté de remplacer un jouet s'il faisait partie de leur liste. La plupart des magasins Wal-Mart exigeaient le reçu, et dans certains cas l'emballage original. La politique des magasins Toys'R'Us variait de l'échange au refus, selon les points de vente.

Mattel a mis sur pied un système de vérification et d'inscription sur l'internet. Un appel téléphonique au numéro fourni nous a renvoyé au site Web; on nous a demandé, après trois minutes d'attente, de laisser un message...