Les cours du pétrole ont effleuré le seuil des 100$ mercredi, soutenus par les craintes sur les approvisionnements et la glissade persistante du dollar.

Les cours du pétrole ont effleuré le seuil des 100$ mercredi, soutenus par les craintes sur les approvisionnements et la glissade persistante du dollar.

Dans la nuit de mardi à mercredi, le baril de «light sweet crude» pour livraison en janvier, échangé sur le New York Mercantile Exchange, a grimpé jusqu'à 99,29 $, un nouveau record. Il s'est ensuite replié pour finalement clôturer à 97,29 $.

Parallèlement, le baril de Brent de la mer du Nord, qui s'est hissé en séance à un nouveau plus haut (96,53 $) a également reculé pour terminer à 94,84 $.

Parmi les facteurs fondamentaux expliquant les prix actuels, les analystes citent l'étroitesse de l'approvisionnement mondial, et les craintes qu'un hiver rigoureux fasse bondir la demande en produits de chauffage.

L'Agence internationale de l'Energie (AIE), qui s'inquiète depuis l'été du bas niveau des stocks mondiaux en prévision de l'hiver, évoque régulièrement ce risque.

Renforçant ces inquiétudes, le département américain de l'Energie a annoncé mercredi un déclin de 1,1 M de barils des réserves de brut la semaine achevée le 16 novembre et un recul de 2,4 M de barils des stocks de distillats, très surveillés avant l'hiver.

Contraires aux attentes - les analystes tablaient sur une progression des réserves -ces annonces de nature à raviver les craintes sur l'offre ont pourtant échoué à faire franchir au baril la ligne tout proche des 100 $.