L'entreprise métallurgique ontarienne Stelco (T.STE) passe à des intérêts américains.

L'entreprise métallurgique ontarienne Stelco [[|ticker sym='T.STE'|]] passe à des intérêts américains.

Lundi matin, la United States Steel [[|ticker sym='X'|]] a confirmé l'achat de Stelco, basée à Hamilton en Ontario, pour 1,1 milliard $ US, ou 38,50 $ CA par action, en plus d'accepter d'éponger la dette de la compagnie.

Cette transaction s'ajoute à la liste des entreprises canadiennes étant dorénavant contrôlées par des sociétés étrangères.

La montréalaise Alcan [[|ticker sym='T.AL'|]] a été avalée cet été par le conglomérat anglo-australien Rio Tinto, quelques mois après que des sociétés canadiennes telles Falconbridge et Inco aient elles aussi été cédées à des étrangers.

U.S.Steel espère que l'acquisition de Stelco consolidera sa position dans le marché nord-américain.

Les principaux actionnaires de Stelco, qui détiennent plus de 76 pour cent de son actionnariat, ont tous appuyé la transaction; il s'agit, en outre, de Tricap Management Limited, Sunrise Partners Limited Partnership, Appaloosa Management L.P., et Rodney Mott.

En entrevue au «Hamilton Spectator», le président et chef de l'exploitation de U.S.Steel, John Surma, a affirmé que son entreprise n'avait pas l'intention de fermer Stelco ou même d'en réduire le nombre d'employés, qui s'établit présentement à environ 3600.

En date du 30 juin 2007, la dette nette de Stelco était considérable: quelque 760 millions $ US. U.S.Steel entend en prendre charge, ce qui signifie qu'elle versera quelque 1,9 milliard US $ pour réaliser la transaction. U.S.Steel gérera également le fonds de pension et le régime d'assurance santé de Stelco, dont la valeur oscille entre 1,3 et 1,5 milliard $ US.

La transaction doit maintenant être soumise à l'approbation des gouvernements de l'Ontario et des États-Unis en matière de concurrence.