Le milliardaire Jim Balsillie reste dans la course pour acheter les Predators de Nashville et ce, en dépit du recul apparent survenu vendredi.

Le milliardaire Jim Balsillie reste dans la course pour acheter les Predators de Nashville et ce, en dépit du recul apparent survenu vendredi.

Une source proche de Balsillie, le co-pdg de Research in Motion [[|ticker sym='T.RIM'|]], fabricant du BlackBerry, a déclaré samedi que rien n'avait changé dans sa quête pour compléter l'achat du club de la LNH des mains de Craig Leipold.

Vendredi, Leipold a fait jaser le monde du hockey quand il a envoyé une lettre au siège social de la LNH dans le but d'interrompre le processus de candidature de Balsillie «jusqu'à ce que nous en arrivions à un accord contraignant».

«Les avocats des Predators nous ont fait savoir qu'ils veulent mettre un frein à la candidature de Balsillie pour l'instant», a indiqué le commissaire adjoint Bill Daly, samedi, durant le repêchage de la LNH.

«Dans la mesure qu'il y aura quelque chose à étudier à l'avenir, ils veulent que ce soit leur candidature, pas celle de Balsillie.»

Une source proche de Balsillie a toutefois déclaré samedi que la seule raison qui ait incité Leipold à poser ce geste, c'était que le processus de candidature lui coûtait une fortune en frais d'avocats et que Leipold voulait finaliser son entente avec Balsillie avant de retourner voir la ligue.

«C'est arrêté. Mais ça ne veut pas dire que ça ne peut pas recommencer, a dit Daly. Il y a eu plusieurs occasions par le passé où il y a eu mésentente et les gens sont ensuite revenus à la charge. Alors qui sait?»

La seule chose qui ait été échangée entre Leipold et Balsillie est une lettre d'intention. Il n'y a pas d'accord contraignant. Le camp Balsillie se dit toutefois confiant que le marché sera éventuellement conclu.

Ce ne sera pas demain la veille. Balsillie ne veut pas compléter l'achat avant que le bureau des gouverneurs de la LNH n'étudie et n'approuve son plan de rechange permettant le transfert de l'équipe à Hamilton. Cela n'arrivera pas avant septembre, à l'occasion de la prochaine réunion du bureau des gouverneurs.

Entre-temps, puisqu'il n'y a pas d'entente contraignante, rien n'empêche Leipold d'étudier d'autres offres.

«À ce stade-ci, M. Leipold a décidé de ne plus poursuivre le processus entrepris par M. Balsillie, à moins qu'il y ait un accord contraignant, a affirmé Daly. Evidemment, il va regarder quelles sont les autres options possibles.»

Daly a par ailleurs exprimé son désaccord avec véhémence quand on lui a laissé entendre que la LNH semblait contre l'idée d'avoir une autre équipe au Canada.

«Rien ne pourrait être plus loin de la vérité, a-t-il déclaré. Tout cela n'a rien à voir avec ce qui se passe à Nashville. En bout de ligne, nous avons une équipe à Nashville, les Predators, ils ont un bail qui est valide jusqu'en 2028. Cela n'a rien à voir avec Hamilton, rien à voir avec le Canada.»

La LNH affirme qu'un bail est un bail, et c'est pourquoi toute discussion de déménagement est prématurée. Lorsqu'on lui a demandé pourquoi la ligue semblait protéger un faible marché, Daly a secoué la tête.

«Parce qu'ils ont un bail. Nous n'encourageons pas les clubs à rompre leur bail, a-t-il dit. Ils ont un engagement envers Nashville. Tant et aussi longtemps qu'ils ont un engagement envers Nashville, nous avons un engagement envers Nashville.»