Dominique de Villepin a réaffirmé jeudi soir sur France 2 que le gouvernement avait pour "objectif" que le plan de restructuration d'Airbus n'entraîne "pas de licenciement sec" et plaidé pour "un partage équitable" avec l'Allemagne sur ce plan.

Dominique de Villepin a réaffirmé jeudi soir sur France 2 que le gouvernement avait pour "objectif" que le plan de restructuration d'Airbus n'entraîne "pas de licenciement sec" et plaidé pour "un partage équitable" avec l'Allemagne sur ce plan.

Alors qu'il a avancé mardi le chiffre de 10.000 suppressions de postes envisagées dans ce plan, le Premier ministre a déclaré: "le Conseil d'administration n'a toujours pas apporté de réponse définitive, il y a des négociations donc on peut espérer toujours faire mieux" que ce chiffre.

"Nous voulons nous battre sur deux objectifs précis: le premier, c'est pas de licenciement sec et des réponses apportées pour chacun. Le deuxième, c'est des perspectives qui doivent être ouvertes sur chacun des sites", a-t-il ajouté.

"Nous le voulons le faire dans un esprit de responsabilité, dans un partage équitable avec les Allemands", a insisté M. de Villepin à la veille de la rencontre entre le président Jacques Chirac et la chancelière allemande Angela Merkel.

"Il faut donner les moyens à cette entreprise d'être compétitive, de relever le défi par rapport à Boeing", a-t-il ajouté.