Bombardier (T.BBD.B) a fait savoir lundi qu'après avoir satisfait aux exigences de la consigne de navigabilité du ministère fédéral des Transports, publiée à la suite des récents problèmes de train d'atterrissage de son appareil Bombardier Q400, les exploitants du monde entier remettaient leurs avions en service.

Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] a fait savoir lundi qu'après avoir satisfait aux exigences de la consigne de navigabilité du ministère fédéral des Transports, publiée à la suite des récents problèmes de train d'atterrissage de son appareil Bombardier Q400, les exploitants du monde entier remettaient leurs avions en service.

Selon le constructeur, environ 70% de la flotte mondiale de turbopropulseurs Q400 est en service, soit approximativement 116 appareils sur les 165 appareils de la flotte totale.

Bombardier a précisé que parmi les quelque 85 appareils qui devaient subir une inspection détaillée, plus de 35 appareils étaient déjà de retour en service.

Le géant québécois du secteur des transports avait recommandé que plusieurs de ses Q400 demeurent au sol, mercredi dernier, quelques heures après qu'un appareil de la société Scandinavian Airlines (SAS) se fut posé en catastrophe avec 52 personnes à bord, à Vilnius, en Lituanie.

Il s'agissait du deuxième incident du genre en trois jours, un autre appareil de SAS ayant été contraint d'atterrir d'urgence, au début de la semaine, au Danemark.

Bombardier et Goodrich, manufacturier du train d'atterrissage du Q400, avaient recommandé que soient inspectés les aéronefs ayant décollé et atterri plus de 10 000 fois.