C'est la fin, ce vendredi, pour les usines Olymel de Saint-Simon-de-Bagot et de Saint-Valérien-de-Milton.

C'est la fin, ce vendredi, pour les usines Olymel de Saint-Simon-de-Bagot et de Saint-Valérien-de-Milton.

Ces fermetures s'inscrivent dans la crise que vit l'industrie porcine, notamment reliée à la hausse du dollar canadien et à la capacité d'abattage.

La CSN avait réussi à empêcher la fermeture de l'usine de Saint-Simon-de-Bagot en s'adressant aux tribunaux, l'an dernier; elle avait eu gain de cause en arbitrage.

La cause a ensuite été portée en révision judiciaire par Olymel, qui considérait avoir le droit de fermer non seulement cette usine, mais tout le complexe Saint-Simon-de-Bagot/Saint-Valérien-de-Milton.

La Fédération des producteurs de porcs du Québec déplore ces fermetures et entend prendre les moyens nécessaires pour garantir à ses membres l'écoulement de leurs porcs dans les meilleurs délais et selon le prix du marché.

Le président de la Fédération, Jean-Guy Vincent, croit que ces mesures prises là où l'on retrouve une forte concentration d'élevages porcins entraînera inévitablement des coûts supplémentaires aux producteurs, ne serait-ce que pour le transport.

M.Vincent fait cependant valoir que l'abattoir ATrahan, de Yamachiche, a repris ses activités cette semaine.